Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours eu des chats… Enfin non, pas toujours non, mais presque. Ma mère n’en voulait pas à cause de ses allergies qui se faisaient de plus en plus fortes. Alors, quand on en avait, c'était parce que mon père, ou l’un d’entre nous, lui avait forcé la main en arrivant avec un chaton trop mignon pour le retourner. Mais depuis que je suis en appartement par contre, j’en ai toujours eu au moins un.
Il y a un peu plus d’un an, ma fille voyant Mia, la plus vieille de nos deux chattes, commencer à être malade et se dirigeant tranquillement vers ses derniers pas, nous a proposé un chaton issu de la portée de la chatte d’une amie. Devant nos réticences et nos nombreuses objections, elle nous a dit:
Mais maman! La mère est une munchkin et le papa un persan, les chatons sont trop mignons! Et puis je vais payer pour tout; les vaccins, l'opération, tout! Vous n’avez qu’à choisir celui que vous voulez.
Devant autant d’arguments, et même si je n’avais aucune envie d’avoir un chat avec les pattes courtes, j’ai fini par dire oui. Donc, COVID oblige, nous l’avons choisi, mais, en ligne. On nous a envoyé des vidéos, des photos et on a même fait un visio avec la famille chat.
Notre choix s’est très vite arrêté sur le seul chaton noir de la portée. Oh bien sûr nous avions déjà un chat noir, mais lui, aura le poil long vu sa genèse. Nous l’avons appelé Jean-Paul.
Jean-Paul s’est avéré être un chaton intelligent, enjoué, très affectueux et, fort heureusement, avec de belles longues jambes et le poil, court, très court. Je crois que le laitier a laissé entrer un autre matou dans la maisonnée…
Mais bref, si je vous parle de lui aujourd’hui, c’est que dans mes tergiversations concernant la mise en place d’un sapin ou non, Jean-Paul faisait aussi partie de ma liste de pour ou contre, dans la colonne contre, il va sans dire. Néanmoins, je vous ai écouté, et hier, j’ai décidé de monter mon sapin.
Je l’ai sorti de sa boite et je l’ai ébouriffé avec précision. J’ai pris mon temps pour tenter de lui donner l’aspect d’un petit sapin naturel bien fourni même si c’est un sapin chenu acheté à rabais chez Canadian Tire. Lorsque j’ai été satisfaite du résultat, je suis allée chercher les décorations, quelque part dans mon garde-robe fourre-tout et, pendant que j’avais le dos tourné, j'ai entendu un bruit. Quand je me suis retournée, Jean-Paul était en plein milieu du salon, le dos rond, l’air ébahi et apeuré et le sapin lui, était par terre, le pied cassé.
Sur les conseils de A j’ai pris de la crazy glue. Pour le moment ça tient. J’ai attendu toute la nuit pour être bien sûr, j’ai aussi solidifié le tout avec du gros ruban gommé et finalement, en fin de journée, je l’ai décoré.
J’ai aussi mis la couronne sur la porte et quelques décorations dans la maison et oui, bien sûr, j’ai écouté de la musique de Noël pendant que je décorais l'appartement. Est-ce que je me sens plus dans l’esprit des Fêtes? Non. Sachez toutefois que je n’en suis pas malheureuse pour autant! Mais ça viendra peut-être.
Mon menu de ce soir, donc, n’avait vraiment aucun rapport avec Noël, j’ai choisi de manger japonais. Enfin, à saveur japonaise plutôt.
Tsukune de boeuf sur nid de vermicelle frit et sauté de légumes
Ingrédients :
Pour 4 personnes
Tsukuné (Boulettes)
500 gr de boeuf haché
1 oeuf
30 ml de sauce soya
30 ml d’huile de sésame
30 ml Coriandre hachée
15 ml d’ail haché
15 ml de gingembre haché
5 ml de piment oiseau
Environ 125 ml de chapelure panko sans gluten (Haïku)
Graines de sésame
Sauce soja-wasabi
125 ml Sauce soya sans gluten
45 ml de vinaigre de riz
5 ml de pâte de wasabi (ou au goût)
10 ml d’huile de sésame
1 échalotes vertes ciselée (le vert seulement
Quelques gouttes de Sriracha (facultatif)
Nid de vermicelles
Vermicelle de riz, une petite poignée par personne
Huile d'arachide pour la friture, environ une tasse
Légumes sautés
1 gros oignon ciselé
1 poivron rouge coupé en losange (ou en lamelles)
2 carottes coupées en fines tranches biseautées
2 branches de céleri en tranches biseautées
1 tasse de petites têtes de brocolis
2 tasses de chou Nappa émincé (ou n’importe quel chou)
Méthode:
Tailler tous vos légumes avant de commencer la cuisson des tsukunes.
Pour les boulettes japonaises (Tsukunes), mélanger tous les ingrédients dans un bol, sauf les graines de sésame, puis, façonner en petites boulettes. La quantité d’environ une cuillère à table.
Rouler les boulettes dans les graines de sésames et faire cuire au four à 425°F ou 230°C pendant environ 15 minutes.
Pour les vermicelles frits, il vous faut absolument un wok et une araignée. SI vous n’avez pas ce matériel, vous pouvez opter pour des vermicelles bouillis ou même du riz au Jasmin.
Si vous choisissez de préparer les vermicelles;
Faire chauffer l’huile d'arachide dans un wok. L’huile doit être très chaude pour cette étape, sinon, vos vermicelles vont colorer sans cuire. Tenez vous prêt, une fois dans l’huile, cela se passe très vite. Allez-y avec de petites quantités à la fois et retirez-les puis, recommencez. Réserver.
Pour la sauce, mélanger le tout ensemble.
Et, finalement, pour les légumes:
Dans le wok, où vous avez conservé un peu d’huile, ou sinon, dans une sauteuse avec un peu d’huile d'arachide, faire sauter tous les légumes à l'exception du chou pendant 5 minutes, ou, jusqu’à ce que les carottes soient tendre mais encore croquantes.
Mettre le chou cru dans les assiettes et ajouter les légumes sautés par-dessus au moment du service.
Pour le vin, normalement, je vous aurais proposé un vin d'alsace. Mais, la SAQ ayant un conflit de travail, les tabelttes étaient presque vides. Une de mes conseillières préférée m'a conseillè celui-ci qui, m'a vraiment surpris.
Un blanc avec une texture en bouche (un vin un peu gas). Une goût rond et frutié sans sucre et avec une acidité pondérée qui se mariait vraiment aec le plat. Un vin des États-Unis que je n'aurais jamais choisi autrement mais qui, franchement, m'a plut.
Decoy Chardonnay Sonoma County 2019