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Photo du rédacteurMarie-Josée Riendeau

Cinq gros poussins

Dernière mise à jour : 16 janv. 2022




Je me répète, mais j’aime beaucoup la volaille.


Quand j’étais enfant, nous en mangions assez souvent. Ma mère avait quelques recettes qu’elles nous faisaient. Il y avait, évidemment le poulet rôti, qu’elle nous servait avec de la sauce BBQ en boîte, des patates pilées et des petits pois en boîte, et, avec les restants, on avait soit des sandwichs à la salade de poulet, soit des hot chicken, s’il en restait assez.Il y avait aussi les fameuses cuisses de poulet Shake’n Bake, le poulet chasseur, le poulet au vin blanc et son poulet entier cuit en papillote avec du ketchup et de la soupe à l’oignon Loney’s qu’elle servait avec du riz blanc Uncle Ben’s et des fèves vertes en conserve ou des carottes, en conserves. Chez nous, la “dépense” était remplie de conserves de toutes sortes; légumes, soupes, sauces et même parfois du Chef Boyardee et du ragoût de boulettes Cordon Bleu. À côté de ça y' avait les bouillons et les sauces en poudre… Oui oui, même la béchamel était en poudre. Ma mère, bien que gourmande, n’aimait pas cuisiner alors tout ce qui pouvait l’aider à le faire était dans notre garde-manger. Si malgré ça j’ai développé le goût de la cuisine, c’est en partie grâce à mon père qui, lui, prenait beaucoup de plaisir et de fierté à cuisiner pour nous, ce qui n’était pas courant dans les années 70 pour un homme.


Mais si j'en ai fait mon métier, c'est un peu malgré moi, au début, du moins. J'ai toujours dit; " Ce n'est pas moi qui ait choisi la cuisine mais bien, que c’était elle qui m’a choisi."


Lorsque j’avais 17 ans, j’étais inscrite au CÉGEP en art et lettres, je voulais être écrivaine. Et puis ma mère a découvert que j’avais une liaison amoureuse avec une fille et elle a explosé. Sa colère était tellement grande, sa déception si vive et son besoin de me sauver de cette abomination si intense que j’ai été pratiquement cloîtré sur le champ et ce, jusqu’à mes 18 ans, m’avait-elle promis. Dès lors, Il m'a fallu prendre des décisions.


Je devais partir et pour cela, il fallait travailler alors j’ai abandonné mon rêve et je me suis trouvé un boulot dans un restaurant. Et c’est comme ça que tout a commencé. J’ai travaillé pendant deux ans en changeant souvent d'endroit jusqu’au jour où j'ai décidé que, tant qu’à travailler en cuisine, aussi bien être formée et ainsi, accéder à des postes plus intéressants.


En septembre 1989, j’entrais à l’ITHQ.


Pour le 5ème jour de mon Noël, j’ai choisi de vous préparer un poulet de Cornouailles en guise de poussin.


Le poulet crapaudine sauce Diable est d’ailleurs une recette classique que j’ai appris à faire dans cette école hötelière.


Poulet crapaudine sauce Diable

(pour 2 personnes)


Ingrédients :

1 poulet de cornouailles

Sel, poivre et paprika


Pour la sauce

2 échalotes grises, finement hachées

2 cuillère à table de mignonnette (grains de poivre entier passer au pilon et au mortier)

¼ tasse de vinaigre de vin blanc

¼ tasse de vin blanc

1 tasse de sauce demi-glace maison ou du commerce

Du beurre et de l’huile pour la cuisson

Estragon frais ou sec


Méthode:

  • Préchauffer le four à 350°F ou 160°C

  • Laver et assécher le poulet. Enlever les abats à l’intérieur de la cavité du poulet, s’il y a lieu.

  • Coucher le poulet sur le ventre et tailler le dos en deux sans traverser complètement la cage thoracique.

  • Retourner le poulet en ramenant les cuisses sur les poitrines et fermer les ailes.

  • Assaisonner généreusement le poulet des deux côtés et marquer la peau sur une poêle striée et finir la cuisson au four.


  • Pendant ce temps, dans une petite casserole, faire fondre le beurre dans l’huile et faire suer les échalotes.

  • Ajouter la mignonnette et cuire quelques minutes

  • Déglacer au vinaigre, ajouter le vin et laisser réduire jusqu’à presque sec.

  • Ajouter l’estragon et la sauce demi-glace.

  • Réserver jusqu’au service.



Pour le vin, mon vieil ami S nous a apporté ce superbe vin. Doux et souple, fruité sans être trop vif, il a admirablement bien accompagné cette recette. Domaine des Huards Envol 2019



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